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Les Carnets du Lépidoptériste Français

Noctuidae Plusiinae

Abrostola tripartita Hfn. ( = Abrostola triplasia auct.)

La Plusie de l'Ortie

Nourriture de la chenille : Orties


Références : Id TAXREF : n°249156 / Guide Robineau (2007) : n°970

Abrostola tripartita Hfn. adulte - ©Philippe Mothiron
Génat (Ariège), 30 juillet 2003. Photo Philippe Mothiron.
Abrostola tripartita Hfn. adulte - ©Philippe Mothiron Abrostola tripartita Hfn. adulte - ©Philippe Mothiron Abrostola tripartita Hfn. adulte - ©Daniel Morel Abrostola tripartita Hfn. adulte - ©Philippe Mothiron Abrostola tripartita Hfn. adulte - ©Philippe Mothiron  Chenille de Abrostola tripartita Hfn. - ©Serge Wambeke  Chenille de Abrostola tripartita Hfn. - ©Serge Wambeke

Etat carte : à actualiser

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Répartition française : Probablement toute la France.

Bibliographie espèce :

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Comment le reconnaître ?

Abrostola tripartita a une ressemblance avec trois autres espèces du même genre : Abrostola asclepiadis, Abrostola triplasia, Abrostola agnorista. En France, la dernière est très localisée dans le Sud-est, nous ne la figurerons pas ici, car elle est pratiquement indiscernable de Abrostola triplasia sans l'examen des genitalia.

Abrostola tripartita se distingue à l'oeil nu et à coup sûr des autres espèces voisines, par les caractères suivants :
- la teinte de l'aire basale de ses ailes antérieures, grise comme le reste de l'aile, à peine éclaircie d'un semis d'écailles cendrées.
- l'espace sombre entre les taches réniforme et orbiculaire
- sa tache sous-orbiculaire quadrangulaire et généralement soulignée d'écailles plus claires
- sa tache apicale sombre bien visible
- enfin, une taille (envergure 27 à 35 mm) souvent inférieure à celle de ses cousines (mais ce n'est qu'une moyenne).

La figure ci-dessous illustre les mâles des trois espèces les plus fréquentes du genre.

Les femelles sont identiques aux mâles.

Où, quand, comment le rencontrer ?

La Plusie de l'Ortie fréquente surtout des lieux assez humides : prairies grasses, marais, mégaphorbiaies, bords de rivières ou de ruisseaux. En montagne, elle atteint des altitudes de près de 2000 mètres. Elle est répandue dans presque toute la France, y compris la Corse, avec des fréquences variables selon les régions.

L'espèce vole de mai à septembre, généralement en deux générations continues (sans doute une seule en montagne). L'imago butine les fleurs au crépuscule et vient bien à la lumière.

Premiers états

La chenille vit sur les Orties (Urtica). C'est la chrysalide qui hiberne.

Est-il menacé ?

De façon générale, cette espèce est peu menacée. Toutefois dans certaines régions comme l'Ile-de-France, elle a fortement souffert de la disparition des milieux humides et est devenue peu fréquente.