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Les Carnets du Lépidoptériste Français

Geometridae Larentiinae

Epirrita dilutata D. & S.

L'Epirrite diluée

Nourriture de la chenille : Arbres et arbustes


Références : Id TAXREF : n°248723 / Guide Robineau (2007) : n°378

Epirrita dilutata D. & S. adulte - ©Philippe Mothiron
Mâle, Mosset (Pyrénées-Orientales), 600 m, 26 octobre 2016. Photo Philippe Mothiron.
Epirrita dilutata D. & S. adulte - ©Philippe Mothiron Epirrita dilutata D. & S. adulte - ©Philippe Mothiron Epirrita dilutata D. & S. adulte - ©Philippe Mothiron Epirrita dilutata D. & S. adulte - ©Philippe Mothiron Epirrita dilutata D. & S. adulte - ©Philippe Mothiron Epirrita dilutata D. & S. adulte - ©Philippe Mothiron Epirrita dilutata D. & S. adulte - ©Philippe Mothiron Epirrita dilutata D. & S. adulte - ©Daniel Morel Epirrita dilutata D. & S. adulte - ©Philippe Mothiron

Etat carte : à actualiser

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A propos des cartes


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Répartition française : Presque toute la France.

Commentaires : E. dilutata et E. christyi sont très voisines et cohabitent fréquemment. E. dilutata est généralement plus grand et un peu plus dessiné. Il est hasardeux de déterminer ces deux espèces sans l'examen des sternites abdominaux des mâles.

Pour en savoir plus...

Comment le reconnaître ?

Le genre Epirrita compte trois représentants en France. Ces espèces d'aspect voisin volent toutes en automne et peuvent être facilement confondues

La figure ci-dessous illustre un couple typique de chaque espèce, provenant d'Ile-de-France :

Les femelles (à droite) diffèrent des mâles (à gauche) par une coupe d'ailes plus "carrée", une taille généralement inférieure, et souvent par une teinte générale plus obscurcie.

Epirrita dilutata, se distingue des deux autres Epirrita, par :
- une taille assez grande (27-37 mm d'envergure), la plus élevée du genre en moyenne,
- des dessins généralement bien marqués.

Toutefois l'espèce varie fortement, à la fois individuellement et géographiquement, et ce qui peut paraître simple sur le papier peut se compliquer singulièrement sur le terrain, surtout en terre inconnue où il n'est pas toujours possible de transposer des recettes établies dans une autre région !

Enfin, pour ne rien arranger :
- les trois espèces peuvent fréquemment cohabiter,
- les chenilles des trois espèces, très variables, ne permettent pas une détermination certaine,
- les genitalia femelles, trop semblables, ne sont d'aucune utilité.

Seul l'examen de l'extrémité abdominale des mâles permet un diagnostic à peu près sûr. Pour séparer Epirrita dilutata de Epirrita christyi, l'examen du 8ème sternite est décisif, en revanche pour la séparation d'avec Epirrita autumnata, ce sont les valves qu'il faut observer. Le lien ci-dessous présente les genitalia comparés des trois espèces:

Aide à la détermination des Epirrita mâles (mothscount.org)